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L'Art du Printemps: la Poésie

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L'Art du Printemps: la Poésie

Saison intermédiaire entre la froidure de l'hiver et la canicule de l'été, le printemps s'amène, toujours rempli de promesses jamais démenties. La nature renaît, les animaux batifolent à la recherche de nouvelles amours, et ma foi! nous nous sentons tous le coeur un peu plus léger.

De tout temps, les saisons ont inspiré les artistes. Source d'inspiration inépuisable, l'immuable ronde des saisons parade aux yeux des peintres, des sculpteurs et autres créateurs qui se plaisent à célébrer les les beautés de chacune. Y aurait-il une prédilection pour le printemps? De nombreux artistes des plus célèbres nous ont partagé leur vision du printemps, la fraîcheur, la vigueur et les superbes couleurs de cette saison en renaissance.

Pour d'autres artistes, le printemps célèbre l'amour et leurs oeuvres refléteront la joie d'un printemps partagé avec l'être aimé ou encore le spleen d'un coeur solitaire en une si jolie saison.

Nous avons réuni dans cette série de blogs les plus belles oeuvres dédiées au printemps par les sculpteurs, les peintres, les poètes et les chanteurs. À coup de pinceau, de ciseau ou de mots, les artistes nous dévoilent leur vision du printemps. Nous espérons qu'ils sauront vous charmer!

Cette série de blogs comprend aussi:

L'Art du printemps: la Poésie

Dans cette première partie de notre série de blogs sur l'Art du printemps, voici le printemps qui s'affiche en vers, égrenant strophes et quatrain. Depuis Jean-Antoine du Baïf au XVIe siècle, Victor Hugo, Paul Verlaine, Théophile Gauthier et de nombreux autres aiguisent leur prose pour votre plus grand plaisir. 

Découvrez ici dix poèmes dédiés au printemps:

10 poèmes du printemps:

1. Après l’hiver (Victor Hugo)

N’attendez pas de moi que je vais vous donner
Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ;
La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant la lumière,
Dans les champs, dans les bois, est partout la première.
Je suis par le printemps vaguement attendri.
Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ...

Poème écrit le 26 juin 1878
Publié au recueil "Toute la lyre" (1888 et 1893)

Lisez le poème complet ici  

 

2. Fleurs d’aurore (Nérée Beauchemin)

 

Ensemble nous irons encore
Cueillir dans les prés, au matin,
De ces bouquets couleur d’aurore
Qui fleurent la rose et le thym.

Nous y boirons l’odeur subtile,
Les capiteux aromes blonds
Que, dans l’air tiède et pur, distille
La flore chaude des vallons.

Radieux, secouant le givre
Et les frimas de l’an dernier,
Nos chers espoirs pourront revivre
Au bon vieux soleil printanier.

Tiré du recueil "Les floraisons matutinales" (1897)

Lisez le poème complet ici

 

3. Premier sourire de printemps (Théophile Gauthier)

 

Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,

Sournoisement lorsque tout dort,
II repasse des collerettes
Et cisèle des boutons-d’or.

Tiré du recueil "Émaux et camées" (1852)

Lisez le poème complet ici

 

4. Aux Hirondelles (Auguste Lacaussade)

De l’aile effleurant mon visage,
Volez, doux oiseaux de passage,
Volez sans peur tout près de moi !
Avec amour je vous salue ;
Descendez du haut de la nue,
Volez, et n’ayez nul effroi !

Des mois d’or aux heures légères,
Venez, rapides messagères,
Venez, mes sœurs, je vous attends !
Comme vous je hais la froidure,
Comme vous j’aime la verdure,
Comme vous j’aime le printemps !

Écrit à Saint-Nazaire, avril 1840
Tiré du recueil "Poèmes et Paysages" (1897)

Lisez le poème complet ici

 

5. Avril (François Coppée)

Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;

Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.

Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j’ai bien pleuré.

Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d’Avril
Je m’abandonne et me confie.

Depuis qu’un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.

Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l’azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S’accuse de n’avoir pas d’ailes.

Tiré du recueil "Les mois" (1878)

 

6. Du Printemps (Jean-Antoine de Baïf)

(Orthographe originale)

La froidure paresseuse 
De l'yver a fait son tems :
Voici la saison joyeuse
Du délicieux printems.

La terre est d'herbes ornée, 
L'herbe de fleuretes l'est ; 
La fueillure retournée 
Fait ombre dans la forest.

De grand matin la pucelle 
Va devancer la chaleur 
Pour de la rose nouvelle
Cueillir l'odorante fleur ;

Tiré du recueil "Les passe-temps"

Lisez le poème complet ici 

 

7. Avril (Maurice Carême)

J'ai crié. " Avril ! "
À travers la pluie,
Le soleil a ri.

J'ai crié. " Avril ! "
Et des hirondelles
Ont bleui le ciel.
J'ai crié. " Avril ! "
Et le vert des prés
S'est tout étoilé.

J'ai crié. " Avril !
Veux-tu me donner
Un beau fiancé ? "

Mais, turlututu,
Il n 'a rien répondu.

Tiré du recueil "La lanterne magique" (1947)

 

8.  Le Printemps (Louis-Honoré Fréchette)

Voici le Printemps, la saison des roses. 
Plus de rameaux nus, de gazons jaunis ; 
Plus de froids matins ni de soirs moroses 
Voici le Printemps et ses jours bénis.

Voici le Printemps : aux fleurs demi-closes 
La brise qui vient des bois rajeunis 
Murmure tout bas de divines choses... 
Voici le Printemps, la saison des nids.

Enfant, tout cela chez vous se révèle ;
Chez vous, comme au sein de la fleur nouvelle, 
La coupe d'ivresse offre sa liqueur.

Pour vous nul besoin que le temps renaisse 
Vous avez la vierge et sainte jeunesse ; 
C'est votre printemps, la saison du coeur.

Tiré du recueil "Les oiseaux de neige" (1874)

 

9. Impression de printemps (Paul Verlaine)

Il est des jours - avez-vous remarqué ? -
Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau, 
Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai 
Que la même gaieté d'un damoiseau.

L'on se souvient sans bien se rappeler ...
Évidemment l'on rêve, et non, pourtant.
L'on semble nager et l'on croirait voler.
L'on aime ardemment sans amour cependant

Tant est léger le cœur sous le ciel clair 
Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi 
Dans les autres, que l'on trompe avec l'air 
D'être plutôt trompé gentiment, soi.

La vie est bonne et l'on voudrait mourir, 
Bien que n'ayant pas peur du lendemain, 
Un désir indécis s'en vient fleurir, 
Dirait-on, au cœur plus et moins qu'humain.

Hélas ! faut-il que meure ce bonheur ? 
Meurent plutôt la vie et son tourment !
Ô dieux cléments, gardez-moi du malheur 
D'à jamais perdre un moment si charmant.

Poème écrit le 1er mai 1893
Tiré du recueil "Poèmes divers" (1890-1896)

 

10. Chère, voici le mois de mai (Théodore de Banville)

 
Chère, voici le mois de mai,
Le mois du printemps parfumé
Qui, sous les branches,
Fait vibrer des sons inconnus,
Et couvre les seins demi-nus
De robes blanches.

Voici la saison des doux nids,
Le temps où les cieux rajeunis
Sont tout en flamme,
Où déjà, tout le long du jour,
Le doux rossignol de l’amour
Chante dans l’âme.

Poème écrit en avril 1844.
Tiré du recueil "Les Stalactites" (1846)
Lisez le poème complet ici

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